14.4.07

Murs mûrs

En cette fin d'hiver qui n'en finit plus de nous narguer, les pochoirs urbains continuent au moins, eux, de nous surprendre à chaque coin de rue, de nous intriguer, de nous faire froncer les sourcils — ou sourire de leur énigmatique poésie...









7 commentaires:

caroline.g a dit...

Intriguants, dites-vous ? Est-ce que ces tags sont concentrés dans un endroit en particulier ou sont-ils dissiminés par toute la ville ? Quel peut bien être le but ? Que veut exprimer l'auteur, par exemple avec cette silhouette golfeuse ? S'ennuie-t-il des greens ? Pourtant, même ici dans la profonde contrée lévisienne, ça jouait au golf dans l'temps des Fêtes... ;o)

Mentana Jones a dit...

Intrigant, hmmm... Enfin... certains, en tout cas, comme ce profil de golfeuse, justement... Des pochoirs (by ze way, il s'agit bien de pochoirs, et non de tags) sur Saddam ou le nucléaire... OK, on comprend sans trop de peine la dimension politique. Mais cette golfeuse??? Ce sont quand même des pochoirs pré... ADQ! :) Et ces saumons, qu'en dire???
Je ne fréquente pas tous les quartiers de Montréal, sinon, mais il me semble que je découvre constamment de nouveaux pochoirs, au hasard de mes errances déambulatrices... À suivre...

caroline.g a dit...

Pochoirs, oui, hum, scuzez la confusion, là, c'est qu'aussi je cherchais un lien entre les requins et le golf... et entre ce qui me semble être une télé à la poubelle... Ça, je peux toujours comprendre, j'imagine: à bas le pouvoir des médias, à bas la consommation à outrance, etcetera. Mais franchement, la golfeuse, là, elle me scie. Et je suis sûre que l'auteur n'a d'autres buts que ça: nous perdre dans le désert des significations possibles ! À suirrre, comme disait RBO ! :o)

Mentana Jones a dit...

Tout à fait, CG, tout à fait... La golfeuse... Il nous faut faire... l'herméneutique de la golfeuse!!! :)
Mais... que dire également de cette DANSEUSE (comme chez Manet? Euh... ls danseuses... c'était bien Manet, wiiiiii???) qui fait des pointes sur le dos... d'un RHINOCEROS (emblème du grand parti d'opposition surréaliste des années 70, dû à l'inspiration de notre immortel docteur Ferron...) Serions-nous par hasard entrés non pas dans... le JOUR, mais bel et bien dans... le SIÈCLE de la marmotte????

caroline.g a dit...

Ouiiiiii, la danseuse, je me disais la même affaire: quossé ça, pour l'amour ? Mein Gott, le siècle de la marmotte... c'pas fou, comme hypothèse... je cogite, et je tourne les mains au-dessus de la tête sur, euh... un hippopotame imaginaire ! ;o)

Maybe Me a dit...

Le principe du pochoir en ville est étonnant, d'autant plus qu'il me semble qu'il rompt avec l'immédiateté et la spontanéité du tag ou des oeuvres qui n'ont pas été «découpées» d'avance. Enfin, il me semble que ce sont deux manières de faire assez différentes! (Pour ma part je euh... j'avoue préférer le non-pochoir! ;) )

Sinon, c'était pas plutôt Degas, pour les ballerines, Mentana?

Mentana Jones a dit...

Vous préférez le tag, SW? Ah bon, tiens donc... :)
Mais vous avez raison, ceci dit, ce sont là eux formes très très différentes. Je serais curieux, en revanche, de voir dans quelle mesure on peut systématiquement parler de «spontanéité» avec le tagging? Je me dis par ailleurs que si certains taggers sont absolument géniaux, d'autres, en revanche, auraient probablement intérêt à switcher au plus safe pochoir!!!
Je vous avouerai un peu perfidement, sinon, que, ayant un doute, j'avais tchéké sur Google pour... les danseuses, là, mais en finissant par me dire: bon... on va laisser aux zamis blogteurs zallumés le plaisir de me corriger, si ça se trouve!!! :)