30.3.07

Lui, peut-être?




27.3.07

Et tu sais ce qu'il te dit, le Platô, Mario???

MJ, qui tient à préciser qu'il n'est PAS un snob résident du chic Platô, y circule néanmoins de temps en temps pour faire ses courses, quoique la Maison du Rôti soit quelque peu «passée au feu» ces derniers jours, à son grand désespoir... Mais la franchise l'accule à reconnaître qu'il s'y rend également pour chercher un nouvel appart qui lui permettrait — wiwi — de (re)devenir un snob résident du chic Platô (surtout depuis three twenty six...) afin de pouvoir dire qu'il a résisté à voter pour «le beau» Amir...

Mais... aloa!!! MJ étant né dans le 450 (quoique, à l'époque, non seulement il n'y avait pas de code régional, mais il y avait peine 4 chiffres pour appeler sa grand-mère...), il... revendique de pouvoir légitimement bitcher toutes les couronnes!!!

D'autant que le comté de Shefford — dont il est fièrement né natif — a élu Armand Russell pendant au moins 140 ans, et, plus récemment, le premier député adéquiste de l'Estrie, non mais! Si ça ne donne pas de droits, ça, on se demande bien à quel lobby il faudra frapper pour en obtenir...



Oui, Madame Jones, je sais, je sais, je... m'éloigne une fois de plus de mon propos...


Bon, alors...

C'est ainsi qu'il est (enfin... je suis) tombé, il y a quelques jours, sur un bout de ruelle qui était quasiment, à lui seul, une galerie d'art urbain!

(Depuis que VLB a fermé sa maison de Trois-Pistoles parce qu'il était en chicane avec les impôts de sa paroisse, et qu'il n'a rien trouvé de plus brillant que d'appuyer... Mario, il faut bien vaquer un peu nous-mêmes aux zarts, c'pas???!!!)





Enfin, plus exactement une... rétrospective solo — disons! — d'un artiste du pochoir qui signe

ou


dont mes googlexplorations ne m'ont pas permis de retrouver davantage la trace, et dont il ne me semble pas avoir vu d'autres signatures ailleurs — mais je m'en remets bien sûr aussi à vous chers blogteurs à l'affût dans la jungle urbaine... Le travail (qui date vraisemblablement un peu) n'est pas dénué d'intérêt et les thèmes abordés sont — pour le moins — écletiques, comme on pourra en juger par les quelques photos qui suivent...










Pis??? Comment... vous trouvez ça???

26.3.07

And the winner is...






24.3.07

Entre la peste, le choléra et...

la fièvre typhoïde

J'ai failli écrire: le sida mais, je ne voulais pas mêler le drame de milliers de nos contemporains à... ce cirque électoral.

Donc, lundi, au Québec, on vote. Et on a le choix entre...

Un premier ministre qui ne s'est jamais remis de ne pas être à la place de Stephen Harper (il fut chef du parti conservateur pendant cinq ans, remember?) et qui a l'air d'attendre sa pension de vieillesse (ou la prochaine fois que sa femme n'aura pas mal à la tête);







un chef du PQ qui ne s'est jamais remis du temps où il pouvait se contenter d'être jeune, cute, baveux, délinquant et prometteur;










un chef de l'ADQ qui ne s'est jamais remis du temps où il pouvait se contenter d'être jeune, cute, baveux, délinquant et prometteur;


(avez-vous remarqué, au fait? L'un, c'est le petit rat des villes, et l'autre, le petit rat des champs... mais, all in all...




*** Concours *** : d'ici la fin de ce billet, trouver LA fable de Lafontaine qui, selon vous, correspond le mieux à cette élection...);



deux-se co-chef-fe-s d'un-e parti-e plein-e de bon-ne-s sentiment-e-s mais que, plus angéliquement idéologique que ça, on remonte à la Première Internationale — ou, si vous préférez, à la belle époque de la Sainte Enfance;








et les... verts, ben... c'est ça: ils sont... verts...











Bon...

MJ, chers blogteurs perplexes (et même les ceusses qui... ne le sont pas... assez!!!), vous a quand même concocté un (autre...) petit florilège, là, non pas pour influencer votre vote (encore faudrait-il, pour cela, que j'aie le goût d'influencer qui que ce soit en quoi que ce soit!), mais pour que nous ayons au moins tous la conscience un peu plus tranquille d'y avoir réfléchi jusqu'à la fin...

Et que le dieu des accommodements raisonnables nous vienne en aide!


vitrine de la rue Saint-Denis, Montréal, mars 2007

*

La démocratie, c'est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres. (Winston Churchill)

La dictature c'est: ferme ta gueule. La démocratie c'est: cause toujours... (Woody Allen)

Élections, piège à cons... (Jean-Paul Sartre)


Si le vote pouvait changer quoi que ce soit, il serait interdit depuis longtemps. (anonyme)

Élection : opération par laquelle des citoyens libres se choisissent des maîtres. (Elizabeth Hardwick, Timon de Paris)

On ne ment jamais tant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. (Georges Clemenceau)

Il y a plus de chances de rencontrer un bon souverain par l'hérédité que par l'élection. (Napoléon Bonaparte, Maximes et pensées)

La démocratie est une technique qui nous garantit de ne pas être mieux gouvernés que nous le méritons. (George Bernard Shaw)

La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité. (Georges Wolinski)

Le jour des élections, partout dans le monde, il y en a qui font de la planche au lieu d'aller voter. On appelle ça le surfage universel. (Philippe Geluck, Le chat a encore frappé)

Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu'on veut, au lendemain des élections, font ce qu'ils veulent? (Coluche)

La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections. (Jean Mistler, Bon Poids)

Une dictature est un pays dans lequel on n'a pas besoin de passer toute une nuit devant son poste pour apprendre le résultat des élections. (Georges Clémenceau)

À la nomination d'une petite minorité corrompue, la démocratie substitue l'élection par une masse incompétente. (George Bernard Shaw, Bréviaire d'un révolutionnaire)

Les campagnes électorales sont une excellente occasion de dire n'importe quoi, que ne surpassent peut-être que les lendemains d'élections. (Jean Dion, Le Devoir, 4 juin 1997)

Les élections, ce n'est que de la poudre aux yeux. Les partis changent, mais à l'intérieur, derrière les portes fermées, ils s'entendent et distribuent des rôles. (Alice Parizeau, Blizzard sur Québec)

Le peuple anglais pense être libre; (...) il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement; sitôt qu'ils sont élus, il est esclave (...) Dans les courts moments de sa liberté, l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde. (Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social)

Puisque tous les candidats veulent notre bien, il convient par gentillesse de donner une chance à chacun en traçant une belle croix à côté du nom de chacun. (Michel Chartrand)

Faire une élection, c'est raconter une histoire de telle façon que l'enfant qui sommeille en tout électeur croie que le candidat est le seul héros crédible de cette histoire. (Jacques Séguéla, L'Événement du jeudi, 11 octobre 1990)

21.3.07

Printemps?

Dans mon jeune temps, c'est-à-dire avant que le monde se mette à devenir postmoderne, le printemps commençait officiellement, le 21 mars — pas le 20 ni le 22 —, on avait des principes, dans ce temps-là, on ne déshabillait pas d'un fil en avril, si ça se trouve, même pas dans les bars de danseurs nus. De nos jours, avec l'effet de serre, le serpent monétaire européen et la dumontmanie galopante, on ne sait plus à quel saint se vouer ni, surtout, comme s'habiller demain pour aller au boulot. Trop, on risque de crever, pas assez, on attrape à coup sûr la mort.

Tout cela, chers blogteurs, n'a pas le moindre importance, j'en suis parfaitement conscient. Et il faudrait avoir vécu longtemps (très très longtemps) sur une île déserte (très très déserte!), sans cellulaire ni i-pod ni internet HV, pour y trouver l'ombre du commencement du plus infinitésimal intérêt. Mais que voulez-vous: je n'ai rien fait de la journée qui vaille vraiment la peine d'être raconté: je n'ai ni tué de féroce phacochère ni baisé comme une otarie en rut (j'ai bien dit «comme», pas «avec»); je n'ai rien lu d'inspirant ni rien écrit de mémorable; je n'ai pas acheté de billet de loto (malgré l'hallucinant gros lot de ce soir; mais, s'il faut vraiment tout vous dire, je n'ai jamais acheté de billet de loterie de ma vie ni — mais là, vous saurez absolument tout sur MJ! — jamais non plus mangé de... poutine, même pas celle du Pied de cochon de Martin Picard, c'est dire); et, est-ce vraiment nécessaire de le signaler, je n'ai rien vu non plus qui ressemblait de quelque manière au printemps (sauf peut-être la lumière du début d'après-midi, qui m'a obligé à baisser quelque peu le store de mon bureau - pendant 20 minutes...)

J'ai passé ma journée dans... le red tape, c'est-à-dire, si vous préférez, la bureaucratie — que, par comparaison, même si vous connaissez ma phobie des serpents, je me demande si ce n'est pas plus mortel que la jungle amazonienne et la forêt de Papouasie-Nouvelle-Guinée réunies (et, pourtant, je vous dis pas la taille des pythons (dé)constrictors sur lesquels on risque de s'enfarger dans l'une et l'autre au moindre fashion faux-pas...)

Mais... c'est pas une raison! Et je tenais quand même à vous souhaiter, chères blogteurs, un... merveilleux printemps!

18.3.07

Irish Challenge

Hier, c'était la Saint-Patrick, le jour où, à Montréal et dans toutes les villes du monde quelque peu truffées d'Irlandais le moindrement alcoolo (ce qui est quasiment une redondance, je sais), tout le monde le devient en se soûlant la gueule un max, à la Guinness ou au Jamieson.

Mais l'Irlande, c'est aussi...

les LIMERICKS!!!


Mettons encore une fois Wiki à contribution:

«Un limerick est un poème humoristique, à l'origine en anglais, de 5 vers rimés (rimes aabba), de caractère souvent grivois, irrévérencieux ou irréligieux.

[...]

Un exemple

There was a young man of Dijon,
Who had only little religion,
He said : « As for me,
I detest all the three,
The Father, the Son and the Pigeon.

Il y avait un jeune homme de Dijon,
Qui n'avait que peu de religion,
Il dit : « Quant à moi,
Je les déteste tous les trois,
Le Père, le Fils et le Pigeon. »

Bon... alors... On s'essaie, amis blogteurs???

Non, non, P. et MW, AV, VA, C_A, SW, CG, et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants, non, non, on ne file pas à l'anglaise, là (surtout pas... là, hmmm???!!!) on prend un crayon et... on revient avec ses trouvailles... Hmmmm?????

MJ lui-même, tout assailli de craintes et de tremblements qu'il puisse être, plonge hardiment — et... il attend vos propres audaces...
Il y avait, au Québec, une élection,
Avec un Boisclair, un Charest, un Dumont;
Et tout l'monde se d'mandait: mais pour qui donc voter?
Quand l'hydre à deux têtes - le seul vrai danger -
S'appelait Stephan/e — et Harper, et Dion...

16.3.07

Les mandalas de Blanche

J'ai reçu, pour le dernier Noël, un cadeau assez extraordinaire, sous la forme d'un livre unique en son genre: Mandalas, qui présente des œuvres de Blanche Paquette accompagnées de textes d'un philosophe, Jean-François Malherbe. (Mais, sans vouloir être méchant, je pense que les mandalas de Blanche n'avaient pas absolument besoin de... commentaires — bien que ceux de JFM ne soient pas dénués d'intérêt.)



«Un mandala, écrit l'artiste dans la page d'accueil de son site web, est un motif circulaire irradiant d'une source ou d'un centre, dans lequel on ne perçoit ni début, ni fin. Apparaissant spontanément dans la nature, il est un miroir d'un mouvement naturel. La contemplation d'un mandala ramène l'instant d'harmonie derrière le chaos, le sentiment que la vie a retrouvé son sens. Il possède une double efficacité: conserver l'ordre psychique s'il existe déjà; le rétablir s'il a disparu. Le mandala procure une sensation d'ouverture dans le coeur et exerce une fonction créatrice. Les bâtisseurs de cathédrales nous ont donné de superbes rosaces de lumières et de couleurs,



mais c'est la nature qui nous réserve les plus beaux mandalas: observez un cône de pin ou le coeur d'une marguerite!»


........

D'une certaine manière, le mandala est ce que les anthropologues appellent une imago mundi: une image, une représentation du monde — un peu comme une carte géographique, mais en plus... subtil, quoi...


On sait sans doute aussi que les mandalas occupent une place importante dans le bouddhisme, notamment dans la tradition tibétaine, où existe une fascinante cérémonie: des moines passent des journées entières à dessiner des mandalas avec du sable de couleur.

..........

Puis, une fois le mandala terminé, celui-ci est immédiatement détruit: rappel on ne peut plus clair de l'impermanence de toute chose...


Mais... je deviens aussi bavard que le philosophe, fichtre!

Allez plutôt jeter vous-même un œil aux mandalas de Blanche, sur son site, et, si jamais vous avez un super cadeau à faire, n'hésitez surtout pas à offrir son merveilleux livre...

13.3.07

Au coin de la rue, euh... VII

Rue Saint-Denis, un peu au sud de Sainte-Catherine, juste en face de l'une des entrées du pavillon Hubert-Aquin de l'UQAM.

Immeuble résidentiel assez crade, défiguré par des vagues de réno cheap, mal entretenu depuis des lustres, avec un resto asiatique au rez-de-chaussée — et un nouveau, à droite, encore... inexploré.

Pas antipathique, le resto thaï, en revanche, et pas cher!

Ce fut, à la fin du 19e siècle, la maison de Napoléon Bourassa (wiwi, de la famille des Bourassa du Devoir, des rues et des stations de métro), beau-fils du grand Louis-Joseph Papineau.





Louis-Joseph Papineau qui, au 19e siècle, incarna la résistance patriote (quoique quand même assez BCBG...) au colonialisme britannique. Et dont l'intelligence (on la disait... «supérieure» — comme dans un dictionnaire des idées reçues d'Ambrose Bierce ou de Gustave Flaubert) marqua l'imaginaire de ses contemporains, au point d'avoir généré l'expression (que l'on entend encore aujourd'hui): «il ne faut pas la tête à Papineau pour»... (au choix: être participer à Loft Story, écrire dans le Journal de Montréal, être Isabelle Maréchal ou Patrick Lagacé. La liste pourrait être pas mal plus longue — je sais.)

Mais on n'est pas ici pour bitcher, chers blogteurs, alors, soyons sérieux, là. Et maintenant, regardez la frise sculptée, au dessus du portail d'entrée.



Bon, c'est pas celle du Parthénon, certes, mais, au moins, elle n'a pas été volée par lord Elgin, elle, et on y voit quand même des muses et d'autres... machins passablement tarabiscotés, là...


Les historiens d'art semblent même y retrouver des hints au Leonardo lui-même en personne — eh oui, le buste altier, les ailes, et tout, il semblerait que...

Dan Brown n'ayant jamais fait de recherche à Montréal, ne vous en tapez pas la lecture pour voir si ça s'y retrouve. (Ce buste ayant cependant les yeux fixés sur l'UQAM... attendez peut-être le Part II, on sait jamais...)

En attendant, regardez bien vers la gauche.

Oui, là.


Un des disciples du Napoléon en question, qui allait devenir le plus grand sculpteur «canadien-français» du 19e siècle, Louis-Philippe Hébert, y sculpta — les circonstances ne semblent pas vraiment connues, peut-être pour faire plaisir au prof, qu'est-ce qu'on ferait pas pour avoir de bonnes notes, parfois — une tête de l'illustre Papineau, beau-père du prof.



Les chiures de pigeons ne sont pas d'époque.


En fait, il semble bel et bien s'agir de LA (seule) tête à Papineau dont peut s'enorgueillir Montréal, la seule autre (si l'on exclut les moulages de musées) étant devant le parlement de Québec.

Et... c'est tout ce que ça vous fait???

11.3.07

Brèves de dimanche soir, IV

Donjons et votons



Ils — et elles! — font tout pour que nous les prenions au sérieux, mais le jupon finit toujours par dépasser: où l'on montre ici par un autre exemple — et pour pasticher Clausewitz — que la politique, c'est la continuation des jeux de rôles par d'autres moyens.

*

Trop de mots



Patrick Lagacé, qui trouve déjà qu'il y a trop de mots dans le Devoir, serait peut-être même d'avis que quatre, c'est encore exagéré. Yo, man.

*

50 millions de pèlerins, et moi, et moi, et moi...

Un collègue de MJ, grand explorateur de l'Inde profonde et pittoresque (lui, il connaît intimement chaque pierre du Temple maudit), a porté à son attention cet extrait de documentaire qui devrait bientôt être présenté à la télé. Impressionnant teaser d'un événement assez hallucinant. Et dire qu'on se trouve à l'étroit, parfois, dans les allées de chez Jean Coutu. (Remarquez, vers la fin, la puff XXXL que s'envoie le saint homme hindou derrière la cravate. Et dire que Bill Clinton, lui, n'inhalait même pas...)




9.3.07

Test

En clin d'œil à C., ma sœur


Un psychologue (dont les travaux circulent de manière anonyme dans la cybersphère...) aurait standardisé un certain nombre de formes — neuf, en tout — correspondant à autant de personnalités «de base» différentes. Ces correspondances auraient par ailleurs été testées (et validées) dans le monde entier (sauf en Tchétchénie, en Irak et dans le nord-ouest de l'Ouzbékistan — où ils n'en ont vraiment rien à cirer, si ça se trouve, par les temps qui courent), sur une période de plusieurs années.

Chacun est invité à bien regarder ces neuf images, à choisir celle dans laquelle il ou elle se «retrouve» le mieux, puis à aller voir, un peu plus bas, à quelle «personnalité de base» correspond cette forme. (N.B.: Ces textes sont vraisemblablement des traductions de l'anglais. Je me suis permis d'y intervenir un peu, parfois, pour qu'elles paraissent un peu moins approximatives...)

À vos marques, chers blogteurs...












1. Indépendant — peu conventionnel — intense. Vous exigez une vie libre et sans attaches, qui vous permet de déterminer votre propre cheminement. Vous avez un penchant artistique dans votre travail et vos loisirs. Votre forte envie de liberté fait en sorte que, parfois, vous faites exactement le contraire de ce qu'on attend de vous. Votre style de vie est fortement individualiste. Vous n'imiteriez jamais aveuglément ce qui est «in»; vous cherchez plutôt à vivre selon vos propres idées et convictions, même si cela vous amène à nager à contre courant.

2. Dynamique — actif — extraverti. Vous êtes tout à fait prêt à accepter certains risques et à vous investir fortement en échange d'un travail intéressant et varié. La routine, au contraire, a tendance à avoir un effet paralysant sur vous. Ce que vous aimez le plus c'est d'être capable de jouer un rôle actif dans les événements. En faisant cela, votre initiative est fortement prononcée.

3. Enraciné solidement — bien équilibré — harmonieux. Vous appréciez un style «naturel» et vous aimez la simplicité. Les gens vous admirent parce que vous avez les deux pieds sur terre et qu'ils peuvent compter sur vous. Vous êtes rassurant pour votre entourage. Vous êtes perçs comme étant chaleureux et humain. Vous rejetez tout qui est voyant et banal. Vous avez tendance à être sceptique envers les caprices des tendances de la mode. Pour vous, les vêtements doivent être pratiques et discrètement élégants.

4. Professionnel — pragmatique — sûr de soi. Vous prenez votre vie en main en comptant moins sur la chance que sur vos propres actions. Vous résolvez les problèmes de façon pratique, sans faire de chichi. Vous avez une perspective réaliste des choses dans votre vie quotidienne et vous les abordez sans hésiter. On vous donne beaucoup de responsabilité au travail, parce qu'on qu'on peut compter sur vous. Votre propre assurance se projète sur les autres. Vous n'êtes jamais entièrement satisfait avant d'avoir pu mettre en œuvre vos idées.

5. Paisible — discret — non agressif. Vous ête, comme on dit, «facile à vivre», et discret. Vous vous faites des amis aisément, vous chérissez votre vie privée et votre indépendance. Vous aimez être seul de temps en temps pour contempler la vie et vous amuser. Vous avez besoin d'espace, il vous arrive de vous échapper dans des «jardins secrets», mais vous n'êtes pas pour autant un solitaire. Vous êtes en paix avec vous-même et le monde, et vous appréciez la vie et ce que ce monde vous offre.

6. Insouciant — espiègle — gai. Vous aimez une vie libre et spontanée. Et vous essayez de l'aimer à plein, conformément à votre devise : «On ne vit qu'une fois.» Vous êtes très curieux et ouvert à tout ce qui est nouveau; le changement vous inspire et vous fait grandir. Rien n'est plus mauvais pour vous que lorsque vous vous sentez attaché. Vous expérimentez votre environnement comme plein de ressources et de surprises.

7. Romantique — rêveur — émotif. Vous êtes une personne très sensible. Vous refusez de voir les choses seulement d'un point de vue sobre, rationnel; ce que vos sentiments vous disent est aussi important pour vous. Vous estimez en outre qu'il est important d'avoir des rêves dans la vie. Vous rejetez les gens qui dédaignent le romantisme et qui sont guidés par leur seule raison. Vous refusez toute limitation à la riche variété de vos caprices et de vos émotions.

8. Analytique — digne de confiance — sûr de soi. Votre sensibilité vous attire vers la qualité véritable et durable. Par conséquent, vous aimez vous entourer de «perles» que vous découvrez partout où d'autres les ont laissées filer. La culture joue un rôle singulier dans votre vie. Vous cultivez votre style personnel, qui est élégant et exclusif, libre des caprices de la mode. Votre idéal, sur lequel vous basez votre vie, est le plaisir raffiné. Vous appréciez un certain niveau de culture — voire un niveau certain — de la part des gens avec qui vous vous associez.

9. Introspectif — sensible — réfléchi. Vous en venez aux prises plus fréquemment et plus à fond avec vous-même et votre environnement que la plupart des gens. Vous détestez la superficialité; vous préféreriez être seul plutôt que de devoir subir le papotage. Mais vos rapports avec vos amis sont fortement intenses, ce qui vous donne la tranquillité intérieure et l'harmonie dont vous avez besoin pour vous sentir bien. Cependant ce n'est aucunement un problème pour vous d'être seul pendant des périodes prolongées: vous ne vous y ennuyez pas.

* * *

Bon — mais, euh... c'est pas ça, le test! Le test, c'est — maintenant — d'identifier laquelle des réponses qui suivent correspond le mieux à votre expérience...

A. Bon, enfin, MJ qui publie quelque chose d'intéressant, de sérieux et d'utile sur son blog, c'est pas trop tôt!

B. Nul à chier! MJ a dû rester trop longtemps dans la salle d'attente de son dentiste à feuilleter de vieux numéros de Elle-Québec...

C. Je ne crois évidemment pas à ces tests à la con, m'enfin, j'y ai répondu quand même, par égard pour MJ qui s'est donné la peine de le publier, et... maudite marde... ça marche!

D. Je ne crois évidemment pas à ces tests à la con, m'enfin, j'y ai répondu quand même, par égard pour MJ qui s'est donné la peine de le publier, et... comme je le pensais, c'est bel et bien un test à la con!

E. Wow, man, le gars qui a dessiné ces images-là, il devait en avoir fumé du pas mal buzzant!

7.3.07

Jean Baudrillard (1929-2007)


Petit florilège à la mémoire d'un bullshitteur de génie



*

Les citoyens sont si souvent sondés qu'ils en ont perdu toute opinion.
Cool memories I (1980-1985)

*

La séduction représente la maîtrise de l'univers symbolique alors que le pouvoir ne représente que la maîtrise de l'univers réel.
De la séduction
*

À celui qui souffre, il doit pouvoir être répondu par la désinvolture, par la complicité avec la part en lui intacte et ironique.
Cool memories II (1987-1990)
*

Le pouvoir n'existe plus que comme simulacre.
Oublier Foucault

*

Le sujet peut désirer, seul l'objet peut séduire.
Les stratégies fatales

*

Il faut vivre en intelligence avec le système, mais en révolte avec ses conséquences.
Cool memories IV (1995-2000)

*

À une certaine vitesse, celle de la lumière, les choses perdent leur ombre. À une certaine vitesse, celle de l'information, les choses perdent leur sens.
La guerre du Golfe n'a pas eu lieu

*

Au fond, l'objet se moque des lois dont on l'affuble, il veut bien figurer dans les calculs comme variable sarcastique et laisser les équations se vérifier, mais la règle du jeu, les conditions auxquelles il accepte de jouer, personne ne les connaît, et elles peuvent changer d'un seul coup.
Les stratégies fatales
*

La misère du monde est tout aussi visible dans la ligne et le visage d'un mannequin que dans le corps squelettique d'un Africain.
Cool memories IV (1995-2000)

5.3.07

Tag extrême...

J'avais promis à VA de répondre à sa... TAG-invitation mais... à ma manière...

Eh bien... voici la manière de réponse de MJ!

La question est donc: POURQUOI...

Pourquoi aimons-nous ce gars-là — ou pourquoi ne l'aimons-nous pas?







Pourquoi sera-t-il notre prochain premier ministre — ou pourquoi sera-t-il plutôt, très bientôt, un autre «mais-où-est-il-donc-passé-au-fait-celui-là», comme... Charlie — ou comme... l'autre, là, vous vous souvenez?



Réponses possibles — mais non exhaustives:

Parce qu'il est beau...
Parce qu'il est gai...
Parce qu'il jeune...
— et, donc, crisse, parce qu'il doit pogner pas mal plus que moi, fait que... qu'il mange de la schnoutte aux omégas 3, l'enfant d'nanane...

Parce qu'il vient d'une famille bourgeoise...
Parce qu'il a étudié à Brébeuf...
Parce qu'il s'habille chez Holt-Renfrew...
Parce qu'il fait chier en masse, de ce fait
— et, donc, qu'il aille se faire voir chez les Grecs de Harvard... Au Québec, on vote pour des hommes... rassurants comme Lulu et habillés drab comme Bernard Landry, ou les deux, comme Parizeau...

Parce qu'il se présente dans le 514 plutôt que dans le 450 ou dans le 418...
Parce qu'il a dit que la p'tite joueuse de soccer musulmane pouvait parfaitement jouer avec son hijab et que — non, le crucifix derrière le fauteuil du président de l'Assemblée nationale, désolé, c'est pas vraiment sa place...
Parce qu'il n'a pas l'air d'avoir grand chose d'autre à dire, par contre, comme le suggérait un peu cruellement Daniel Pinard il y a peu...
Parce qu'il a l'air de sourire à l'aide de Photoshop...
Parce qu'il a de grosses papattes, comme disait mon ex...

Parce que nous nous sentons bien, heureux et confortables (comme dans: gros, gras, forts et bêtes..., ou encore, comme dans: y fait chaud, ça pue, on est ben...) avec les Jean Chrétiarest de notre histoire, les Couillards barbus qui nous promettaient de régler les urgences - y êtes-vous allés, kekun, récemment??? - les Fournier qui ne se souviennent pas d'avoir lu un seul roman qui leur a ramoné les hormones et/ou l'imagination dans leur adolescence, les Picotte qui se pensent encore en 19-tranquille, les vendeurs de chars usagés et de parcs nationaux...

Parce que nous trouvons Françoise David plus sexy et plus réaliste que lui... (euh... non... ça, c'est dur... Par contre, elle a réussi à se trouver, dans la circonscription électorale de MJ, une candidate qui, elle, par comparaison, fait paraître la cheftaine QS terriblement sexy... Fô quand même le faire, avouez!)
Parce que Mario Dumont a l'air de virilement savoir où il va (comme disait Yogi Berra: «quand la route bifurque devant toi, prends-la!»)...
Parce que AB est le chef d'un parti qui n'a plus rap, et dont l'avenir est... derrière lui?
Parce que it is the economy, stupid?
Parce que, de toute façon, quand on vote Mitterrand, Allende, Lévesque, Chavez, Ségolène ou Front populaire, ça revire toujours mal, anyway, et on finit par pogner un down carabiné qui, à la longue, nous use le désir de même aller voter???


Eh bien... voilà, chers / chères blogteurs / blogtrices, merci de vos... feedbacks...