18.3.07

Irish Challenge

Hier, c'était la Saint-Patrick, le jour où, à Montréal et dans toutes les villes du monde quelque peu truffées d'Irlandais le moindrement alcoolo (ce qui est quasiment une redondance, je sais), tout le monde le devient en se soûlant la gueule un max, à la Guinness ou au Jamieson.

Mais l'Irlande, c'est aussi...

les LIMERICKS!!!


Mettons encore une fois Wiki à contribution:

«Un limerick est un poème humoristique, à l'origine en anglais, de 5 vers rimés (rimes aabba), de caractère souvent grivois, irrévérencieux ou irréligieux.

[...]

Un exemple

There was a young man of Dijon,
Who had only little religion,
He said : « As for me,
I detest all the three,
The Father, the Son and the Pigeon.

Il y avait un jeune homme de Dijon,
Qui n'avait que peu de religion,
Il dit : « Quant à moi,
Je les déteste tous les trois,
Le Père, le Fils et le Pigeon. »

Bon... alors... On s'essaie, amis blogteurs???

Non, non, P. et MW, AV, VA, C_A, SW, CG, et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants, non, non, on ne file pas à l'anglaise, là (surtout pas... là, hmmm???!!!) on prend un crayon et... on revient avec ses trouvailles... Hmmmm?????

MJ lui-même, tout assailli de craintes et de tremblements qu'il puisse être, plonge hardiment — et... il attend vos propres audaces...
Il y avait, au Québec, une élection,
Avec un Boisclair, un Charest, un Dumont;
Et tout l'monde se d'mandait: mais pour qui donc voter?
Quand l'hydre à deux têtes - le seul vrai danger -
S'appelait Stephan/e — et Harper, et Dion...

10 commentaires:

caroline.g a dit...

Ok, MJ, défi... vous acceptez tout de même un jour ou deux de réflexion, si ? Comme on dit au bureau, "j'vous r'viens là-dessus" ! :o)

Maybe Me a dit...

Thought of a limerick as a beverage made of lime
But now, you tell us it's all about rhyme.
How are we not to pale in comparison, Mentana,
And, in a moment of shame, cover our face with a bandana?
For, faced with your artfulness, we are worthless slime.

(Les lignes ne sont pas assez étendues, j'espère que vous verrez les rimes correctement quand même.)
;)
S.W.

Maybe Me a dit...

Et hop, un autre en français!

Qu'ouïe-je, qu'entends-je?
Ce qui passe, c'est un ange.
«Mais non, c'est un démon»,
Qu'il me répond.
-- Ah! voilà bien ce qui me démange.

Yours truly,
S.W. (bis)

Mentana Jones a dit...

Vous nous gâtez, SW, tout en vous moquant allègrement de MJ (mais c'est bien: un limerick doit être au moins un peu irrévérencieux!) et tout en mettant la barre... pas mal haut! Ça va nous coûter cher en Guinness pour relever le défi!!!
Mais les blogteurs de MJ, c'est connu, ne sont pas des manchottes de la plume ni des intimidés du clavier - que nenni! - alors... il va de soi que nous allons prendre tout notre temps, ô CG, et continuer de relever le Irish challenge en cette semaine de l'arrivée officielle du printemps!

Valérie-Ann a dit...

Il y avait un blogeur
Que dis-je, un blageur
Qui nous mit au défi
De faire dans la poésie
Et hop! Voilà pour l'heure.

Très improvisé, hein, et je refuse les critiques (négatives). ;)

Mentana Jones a dit...

VA, il me semble que... vous êtes tombée dedans quand vous étiez petite!! Ne me dites pas que vous avez une grand-mère irlandais, en plus!!! :)
Sans blague, je pense que... c'est exactement ça: spontanéité, pas de censure, humour qui se moque un peu, rien de sérieux - mais quand même un respect de la régle des rimes (sinon, il n'y a pas vraiment d'intérêt, n'est-ce pas...)
Merci de tout coeur, vous m'avez fait vraiment très plaisir, là, vraiment!
:)

Anonyme a dit...

J'entends qu'on rime ici à la ronde, permettez…

Allumant mille lampions
Tous les saints nous invoquons :
Délivrez-nous de Mario
Ce bâtard des libéraux
Délivrez-nous aussi des gros… cons.

caroline.g a dit...

Bon bon bon !
C'est excellent, vos limericks, vraiment ! Voici le mien à moi (sur le mode, euh… grivois !) :

C’tait un gars de Chicoutimi
Qu’avait un si p’tit zizi
Que chaque fille ouvrant sa braguette
En vue de quelque galipette
En restait toute estourbie

Et en voilà d’autres, pêchés dans « L’œuvre de Dieu, la part du diable », de John Irving, où un père et son fils s’échangent joyeusement de petites insanités propres à faire défriser la bonne femme de la maisonnée :

Oh pitié pour la duchesse d’Évian
Elle a le con tellement déviant
Que la pauv’ garce se turlupine :
« Il me faudrait une barre à mine
Pour foutre un mec dans mon soufflant »

There’s an unbroken babe from Toronto
Exceedingly hard to get onto
But when you get there
And have parted the hair
You can fuck her as much as you want to

Je connais une nommée Marge
Au con si énormément large
Que l’acoustique à l’intérieur
Devient d’une telle splendeur
Qu’on entend tout quand on décharge

…y’en a d’autres… à vous de vous offrir cet excellent bouquin pour les découvrir ! :o)

Mentana Jones a dit...

Caroline, vous... allez nous faire rougir! Je ne vous imaginais pas capable d'autant de salace audace!!! :)

Mais, alors... avec les compliments de MJ, encore trois petits riens pour contribuer à dissiper la morosité de cette campagne électorale... Et, si l'inspiration vous vient, revenez, chers blogteurs, nous partager vos trouvailles!!!

Notre saint père le pape
Qui, une fois de plus dérape,
Reveut la messe en latin
Truffée de chant grégorien;
Mais nous autres, man, on aime
mieux l’rap!

Le budget fédéral
Remède au déficit fiscal?
À voir l’air ravi de Charest
On est en tout cas sûr que c’est
Pas un déficit fécal!

On dirait qu’le chef du PQ
A un manche à balai dans l’cul!
Ça y f’rait du bien d’s’éclater,
De sacrer, d’boire, même de
sniffer,
Ou... d’s’faire baiser par l’ADQ?

Anonyme a dit...

Pitié ! si ça continue, ma mère va exercer le CONTRÔLE PARENTAL.