11.3.07

Brèves de dimanche soir, IV

Donjons et votons



Ils — et elles! — font tout pour que nous les prenions au sérieux, mais le jupon finit toujours par dépasser: où l'on montre ici par un autre exemple — et pour pasticher Clausewitz — que la politique, c'est la continuation des jeux de rôles par d'autres moyens.

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Trop de mots



Patrick Lagacé, qui trouve déjà qu'il y a trop de mots dans le Devoir, serait peut-être même d'avis que quatre, c'est encore exagéré. Yo, man.

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50 millions de pèlerins, et moi, et moi, et moi...

Un collègue de MJ, grand explorateur de l'Inde profonde et pittoresque (lui, il connaît intimement chaque pierre du Temple maudit), a porté à son attention cet extrait de documentaire qui devrait bientôt être présenté à la télé. Impressionnant teaser d'un événement assez hallucinant. Et dire qu'on se trouve à l'étroit, parfois, dans les allées de chez Jean Coutu. (Remarquez, vers la fin, la puff XXXL que s'envoie le saint homme hindou derrière la cravate. Et dire que Bill Clinton, lui, n'inhalait même pas...)




6 commentaires:

caroline.g a dit...

Oh que j'ai hâte de voir ça au complet, mouahh ! Ce cher (et si quioute) M. Aussi fascinant à écouter qu'à regarder ! Et je remercie quasiment le ciel que n'existe pas (patencore !) le net en odorama... Un ami qui est allé quelques fois en Inde ne tarit pas de superlatifs sur les odeurs qui sautent au nez de l'Occidental... fascinant, vraiment ! :o)

Valérie-Ann a dit...

J'aode l'Inde en théorie, leurs couleurs, leurs cérémonies, leurs croyances, mais j'ai un gros bug moral en pensant à cette histoire dont personne ne parle: la classe des intouchables. C'est gens qui, de par leur naissance, sont obligés de fouiller les dépotoires parce que c'est comme ça, personne ne veut d'eux. C'est atroce.

Anonyme a dit...

En femme de peu de mots je dirais qu'un seul suffit : Oui.
En femme qui s'y connaît en fait de boucane, je dirais qu'il a de bons poumons, le monsieur.

J'ajouterais qu'il faut avoir vu les eaux du… pélerinage pour ne pas comprendre qu'on puisse y faire ses ablutions.

Mentana Jones a dit...

L'Inde, en effet c'est... compliqué... de la couleur et de l'horreur, de la mort et de la vie, du sublime et de la pitié...
Du paradoxe, tout le temps...
Je... renonce à me prononcer sur cet univers fabuleux où même les intouchables peuvent souvent aller... au ciel plus vite que les Brahmanes...

d;)

Anonyme a dit...

L'Inde... compliqué, vous dites? :D

;)

Mentana Jones a dit...

PS Compliqué, MW?? hmmm... :)

Vous avez, en un sens, totalement raison, VA, de vous indigner de l'existence même des «intouchables» de l'Inde - que même Gandhi avait du mal à défendre. Mais... je vais vous dire une chose. Je ne sais pas, dans votre coin de pays, mais dans le mien, c'est-à-dire sur mon aller-retour maison-boulot, y en a plein, d'intouchables - sans le nom: squeejees qui se font regarder avec mépris par les conducteurs de Lexus; itinérantes disfonctionnelles, bums de tout acabit, minorités on ne peut plus... dans la marde, et dont tout le monde - mais alors là, tout le monde - se fiche totalement...
Et... on n'est pas en Inde, là, VA. On est à Montréal, en plein centre-ville...