18.1.07

Pub copinage? Non : tuyau comme vous n’en avez pas souvent…

Vous connaissez — ou vous ne connaissez pas (mais, si c’est le cas, ce message devrait au moins contribuer à corriger ce triste état de fait) — Marc Boivin. C’est un danseur montréalais en danse contemporain. Non, je me reprends : c’est ZE danseur contemporain à Montréal, le plus beau, le plus fin, le plus souple, le plus intelligent, le plus sensible, celui qui transpire le plus sur scène, un prof en or, en plus, bref, ZE one...

Bon, mettons une chose au clair : ceci est mon blog, on m’accordera de ce fait le droit d’y être quelque peu… partial. Mais, si ça se trouve, à peine un tout petit peu, dans ce cas — et en tout bien tout honneur, honni soit qui mal oserait y penser! Pour moi — et, mind you, ils ne sont même pas tous dans la même discipline — il y a Boivin, Baryshnikov, Nijinsky, Noureiev. Euh… je les ai listés par ordre alphabétique, bien entendu.

Or donc… Marc propose quatre jours d’un spectacle pour la conception duquel il a reçu carte blanche. Voici la proposition :

R.A.F.T. 70
(Remembering and Forgetting Together)

Attentif à l’essor de l’improvisation et curieux de susciter un nouveau contexte de création, Andrew de Lotbinière Harwood (AHHA Productions) donne carte blanche à Marc Boivin, collaborateur de longue date. Seule prémisse: composer un événement porteur au passage de l’information entre les êtres, entre les générations, un souci de la pérennité et de la vitalité des choses.

L’improvisation, lieu de rapport entre la forme et le fond; entre connivence et nouvelles rencontres, huit artistes de différents médiums croisent leurs chemins.

« L’instinct et l’instant ne sont jamais dénués de passé… croisement perpétuel et instable du nouveau et de l’ancien, de ce qui a toujours été et de ce qui cherche à se définir… rien n’est fini en soi. »

Marc Boivin

Conception et direction artistique : Marc Boivin
Improvisation danse : Andrew de L. Harwood, Marc Boivin, Lin Snelling, David Rancourt, Maureen Shea
Conception et improvisation son : Diane Labrosse
Conception de l’environnement visuel et improvisation vidéo : Jonathan Inksetter
Improvisation lumières : Yan Lee Chan

Du 24 au 27 janvier
Mercredi au samedi – 20 h

Régulier : 18 $
Étudiant : 15 $
Disponible en abonnement : 13 $

Une coproduction AHHA Productions et Marc Boivin

Théâtre La Chapelle
3700 rue St-Dominique, Montréal
Billetterie / Information : 514-843-7738
www.lachapelle.org



Pitchez-vous, blocteurs, garrochez vous, blogtrices, toutes zaffères cessantes, si m'en croyez. Vous ne le regretterez pas.

Et si jamais, d’aventure, m’ayant écouté, vous en veniez à le regretter vraiment, alors n’hésitez surtout pas à venir m’engueuler ici-même, là, — et… à ne plus jamais revenir sur ce blog. (J'envisagerai même de vous rembourser sans sourciller, tiens, si... vous acceptez un défi singulier avec MJ. Au fouet, cela va sans dire.)

Mais ce n’est pas tout à fait… tout. Mon post a une manière… d’épilogue.

Le Devoir de ce jeudi 18 janvier (pages culturelles, B-8), sous la plume de Fr. Doyon, nous apprenait que deux petits théâtres montréalais, «deux diffuseurs clés des arts vivants à Montréal, risquent de fermer leurs portes ou doivent réduire leurs activités. La menace pèse sur le Théâtre La Chapelle [où à lieu le spectacle dont je viens de parler] et le Studio 303, mais d’autres organismes à but non lucratif pourraient être pris dans la même tourmente, causée par les fins de cycles de certains programmes de subvention.»

En clair, faute de fric. C’est-à-dire, ultimement, faute de goût, faute de guts. Vous savez, comme dans: Demain n'aura pas lieu, faute de motivation.

Et ce, on le sait, après la fermeture de L’Espace Pierre-Perreault, comme après la mort du F.I.N.D. (Marc était évidemment très près de l’un et de l’autre).

Des fois, je trouve que Bob — «ma vie / My Life» — Gratton a profondément raison : des fois — soyons... lucides! — on fait dur en crisse dans ce pays.

6 commentaires:

Babwin a dit...

J'ai hâte de voir ça - si je trouve ça moyen je pourrai choisir le fouet plutôt que le remboursement ?

Les coupures dans les budgets culturels et autre gras me font repenser à une brave action des panthères visant à prévenir la population des dangers encourus par l'ascention de notre cher Stephen.

Mentana Jones a dit...

Je parlais d'un DUEL au fouet, B., et je vous assure que celui de MJ n'est pas moyen. Ceci dit, je vous assure également que vous ne trouverez pas le show moyen non plus! Merci, par ailleurs, de votre nouveau et dynamique vidéocommentaire. Vous avez bien raison: not only snakes suck...

Maybe Me a dit...

Cher Mentana, vous avez entièrement raison, du moins en ce qui concerne les talents de Boivin! L'ayant moi-même vu en spectacle aux côtés d'autres danseurs, je ne puis qu'abonder en votre sens: ZE meilleur. J'ignore si je pourrai aller voir son show, mais... j'en espère une critique en bonne et due forme sous votre plume!

Mentana Jones a dit...

Merci de votre appui moral et esthétique, SW. Ce blog n'y est jamais insensible. Je serais naturellement ravi que vous puissassiez voir le show mais, le cas n'échéant pas, vous pouvez naturellement compter d'ores et déjà sur mon compte-rendu dudit.
Mais êtes-vous sûre que vous risquez d'avoir vrsiment du mal à être librenville, jeudi soir prochain, pour ledit?

Anonyme a dit...

Je serai là, trop tentant .

Mentana Jones a dit...

Oh! Ravi, Caramba, que mon billet vous ait donné le goût de ce spectacle... (Mais désolé de vous répondre si tard: comme l'affluence de ce blog est moins grande que celle du métro de Tokyo à l'heure de pointe, il m'arrive d'oublier de venir voir si les plus «anciens» posts ont reçu quelque visite...) Comme je risque moi-même d'en reparler ici, j'ose espérer que vous n'hésiterez pas à venir y livrer vos commenteraires...