«Ils vont voter, et puis après...»
Ça y est, c’est parti.
Je suis allé prendre une bière dans un bar... respectable, cet après-midi, pour fêter un... heureux événement; j'étais assis près de la fenêtre, et j'avais devant les yeux une affiche électorale — du genre le plus con qu'on puisse imaginer: électorale.
Je ne sais pas si c’est… l’âge, mais la campagne qui s’amorce aujourd’hui au Québec m’enthousiasme à peu près autant que la perspective d'une journée sans blog, d’un été sans scooter, d’une année sans sexe.
Et ce n’est qu’un début, comme disait l’autre, ou, plus exactement, qu’un… brouillon, le premier chapitre d’une longue saga qui en comportera au moins deux autres (vu qu’au Turkménistan, z’ont déjà réglé ça — vite fait bien fait — en remplaçant leur président à vie par un arracheur de dents à perpétuité) : en effet, très chers blogteurs, il nous faudra également faire avec une élection fédérale canadienne / A Canadian Federal Election et, pour les assez nombreux ceusses d’entre nous que la chose intéresse aussi, une élection présidentielle française.
Avec, dans chaque cas, des troïka aussi… inspirantes les unes que les autres :
On me reprochera peut-être d’avoir omis de signaler le/la nouveau/nouvelle parti(e) québécoisE solidairE, sa passionaria dolorasa de cheftaine, et son exotique moudjahid de prince consort. Ou la nouvelle leaderesse des Verts outaouais — y en a-t-y qui se souviennent de son nom, by ze way? Ou encore, la Arlette, là, si ça se trouve, pour la douzième fois consécutive. «Ce n’est qu’un combat, poursuivons le début»!
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires s’il vous vient — plus qu’à moi — des raisons qu’on aurait de se sentir réabusé. Enfin... je veux dire : le contraire de désabusé, quoi...
Mais, pour le moment, je vous avoue que je songe surtout, sérieusement, à ressortir des boules à mites mon vieux badge du parti
Je suis allé prendre une bière dans un bar... respectable, cet après-midi, pour fêter un... heureux événement; j'étais assis près de la fenêtre, et j'avais devant les yeux une affiche électorale — du genre le plus con qu'on puisse imaginer: électorale.
Je ne sais pas si c’est… l’âge, mais la campagne qui s’amorce aujourd’hui au Québec m’enthousiasme à peu près autant que la perspective d'une journée sans blog, d’un été sans scooter, d’une année sans sexe.
Et ce n’est qu’un début, comme disait l’autre, ou, plus exactement, qu’un… brouillon, le premier chapitre d’une longue saga qui en comportera au moins deux autres (vu qu’au Turkménistan, z’ont déjà réglé ça — vite fait bien fait — en remplaçant leur président à vie par un arracheur de dents à perpétuité) : en effet, très chers blogteurs, il nous faudra également faire avec une élection fédérale canadienne / A Canadian Federal Election et, pour les assez nombreux ceusses d’entre nous que la chose intéresse aussi, une élection présidentielle française.
Avec, dans chaque cas, des troïka aussi… inspirantes les unes que les autres :
Charest / Boisclair / Dumont«Nuances de gris», comme on dit dans Photoshop…
Harper / Dion / Layton
Sarkozy / Royal / Bayrou
On me reprochera peut-être d’avoir omis de signaler le/la nouveau/nouvelle parti(e) québécoisE solidairE, sa passionaria dolorasa de cheftaine, et son exotique moudjahid de prince consort. Ou la nouvelle leaderesse des Verts outaouais — y en a-t-y qui se souviennent de son nom, by ze way? Ou encore, la Arlette, là, si ça se trouve, pour la douzième fois consécutive. «Ce n’est qu’un combat, poursuivons le début»!
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires s’il vous vient — plus qu’à moi — des raisons qu’on aurait de se sentir réabusé. Enfin... je veux dire : le contraire de désabusé, quoi...
Mais, pour le moment, je vous avoue que je songe surtout, sérieusement, à ressortir des boules à mites mon vieux badge du parti
9 commentaires:
De bon augure: l'heureux événement d'aujourd,hui!
Et si les gens votaient d'abord, votaient POUR et non contre; il doit en rester des idéalistes qui savent applaudir une bonne idée, peu importe son origine!! Pas comme en C.-B. où la société du cancer a refusé l'$ des péripatéticiennes. Je mêle tout. Je comprends votre libido-politique à plat!
De bon augure: l'heureux événement d'aujourd,hui!
Et si les gens votaient d'abord, votaient POUR et non contre; il doit en rester des idéalistes qui savent applaudir une bonne idée, peu importe son origine!! Pas comme en C.-B. où la société du cancer a refusé l'$ des péripatéticiennes. Je mêle tout. Je comprends votre libido-politique à plat!
J'ai vraiment l'impression d'être la seule à aimer la politique, à aimer notre système démocratique, à aimer voter. Peut-être parce que je suis une femme, et que j'ai la conscience aigue que c'est pour moi une chance d'avoir le droit de voter, dans ce pays et maintenant. Pour moi c'est toujours un plaisir de pouvoir exprimer mon point de vue et de pouvoir ensuite chialer parce que celui que je n'ai pas choisi gère mal le pays. En tout cas, le moment du vote c'est une de mes sorties préférés! En plus c'est gratuit! Enfin presque...
Ola!!! Ciao... Voter... POUR... Mais... c'est l'idée, là! Le problème, c'est pas eux, c'est... nous! Nous acceptons tout et n'importe quoi, alors... nous avons tout et n'importe quoi...
VA - euh... d'abord... welcome back à bord du blogvaissospacial!!! :)
Mais... oh la... attention! Nous aimons tous, ici, la démocratie, la liberté, le droit de vote, et tout...
Vous êtes, chez MJ, dans un blog qui fait souvent le pitre, mais pas pantoute dans un lieu... cynique...
Sauf que... Nous sommes plusieurs à chercher des... RAISONS d'espérer... Et.... plusieurs d'entre nous n'en trouvons juste pas, quoi...
D'où ma QUESTION: si vous avez, vous, des raisons d'espérer, pliiiiiiiz, partagez-les avec nous! :)
Oh, V-A ! Je suis émue de lire tant de, comment dire... candeur, c'est le mot, oui, de la candeur ! Je trouve cela d'autant plus admirable que je ressentais, il n'y a guère longtemps, quelque chose d'équivalent, voire de nettement plus intense. Mais... il y a toujours des mais, surtout en politique. Mais j'ai déchanté. Mais j'ai compris la game, un peu. Mais j'ai perdu quelques-unes de mes illusions. MAIS ! Pas au point de ne pas aller voter, pas au point de m'en désintéresser. Et surtout pas au point de réfréner ton enthousiasme. Dieu sait que je préfère ça au sinisme et/ou à la déprime... Je ne peux élaborer plus longuement pour le moment (tu m'croiras pas, chuis dans un bureau du Mal-Être-Social en ce moment, profitant de la connexion gratuite...) Je te reviens là-dessus, c'est certain ! Bonne journée, groupe ! :o)
Crimepoff, on aurait dû lire "cynisme". C'est ce qui arrive quand on tape plus vite que son ombre: on déparle ! ;o)
Tsé Caro, je l'sais ben que la corruption est partout, pis qu'on se fait voler à tour de bras, mais je maintient qu'on est chanceux d'être Québécois et pas Coréens ou Cubains. Oui la politique est parfois déprimante, mais c'est un moindre mal, et juste ça, ça me donne envie de participer. Tout simplement parce que moi, je le peux, contrairement aux Musulmanes et à tellement d'autres de par le monde... Quand on se compare, on se console!
Élections, piège à cons disait l'autre.
Sur que la démocratie est le moins pire des systèmes que l'on ait pu trouver et qu'on peut s'estimer chanceux de pouvoir pourrir nos chaussures dans la slotche sans craindre de se faire alpaguer par des membres du politburo, mais de là à dire qu'on y participe...
Un vote tous les quatre ou cinq ans à chaque niveau de gouvernement, pour des gens soigneusement sélectionnés par trois machines électorales, on a déjà vu plus participatif!
A ce niveau là, on ne vote plus POUR des idées ou une vision, mais POUR virer ceux qui nous ont fou**é durant le mandat précédent en espérant que les suivants feront moins pire...
Bref, réabuser est le terme qui convient pour les désabusés. L'utopie ne fait plus recette.
Mes élucubrations matinales s'arretent là... Roger, remets nous deux pintes ! Oui, sur mon ardoise
Chère V-A... J'pense que c'est même pas une question de corruption (qui est partout, indeed, même à des endroits ou on ne l'attendrait pas)... C'est juste que le "vrai" pouvoir n'est aucunement entre les mains des politiciens, qui vont, qui viennent, et qui "deviennent"... Les hauts fonctionnaires, qui eux sont en place autrement plus longtemps et pas du tout élus, eux, ils l'ont, le pouvoir, et ni toi ni moi n'avons voté pour qu'ils décident de nos vies. Alors la démocratie, tu sais... c't'un bien beau concept, mais dans les faits, je ne suis pas sûre qu'on s'fait pas un peu enguirlander. Cela dit, j'abonde dans ton sens: nous ne sommes pas à Cuba ou en Afghanistan. Youppi. :o)
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